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Vous connaissiez Grapus ?
Voici Crassus .

Blablabla

J'ai su que je ne passerais pas en troisième année bien avant les évaluations, malgré le travail, malgré la motivation. L'oral me l'a largemment confirmé. Pas beaucoup de questions, et pas beaucoup d'intérêt pour mes travaux.
Je ne dirai pas que je n'ai rien appris. Oui j'ai appris dans cette école, oui j'ai progressé, même si personne ne l'a remarqué. J'ai aimé les cours de Danielle, avec ses références, j'ai aimé les cours de photo, j'ai aussi aimé les cours des PPP, avec leurs sujets variés, qui nous forçaient sans cesse à repousser nos limites, à aller là où on ne connaissait pas ou plutôt mal. C'était intéressant aussi de travailler sur différents formats, du plus petit, au plus grand. Je crois que c'est ça qui va me manquer. Certaines personnes aussi, elles se reconnaîtront.

Je crois aussi que le profil fait beaucoup. Que si ta personnalité leur convient et ta tête leur revient, y'aura pas de problème, tu seras apte à aller jusqu'au diplôme. Sinon laisse tomber, ils te diront que ce n'est pas pour toi là-bas.
"Je crois que tu n'as pas ta place ici." Personne ne peut te dire ça. Si je n'avais pas ma place, alors tout ce que j'ai fais aurait été une corvée à mes yeux. C'est le cas? Non. J'ai adoré.Même si les sujets ne me parlaient pas forcémment, ou ne me plaisaient pas, j'ai au moins essayé. Du début à la fin. Je suis fière de mon parcours, d'avoir essayé de passer le concours juste après le bac, et d'en être arrivé là, surtout que ça m'a bien aidé : il me fallait une équivalence de deux ans pour passer en école de photo.

On m'a dit que c'était le manque de travail. Haha. Je n'avais peut-être pas le savoir-faire, mais le travail y était. La motivation aussi, surtout. Ce n'est pas le plus important après tout?
N'oublions pas que c'est une école et que j'ai joué le jeu : venir à l'heure, aller à tous les cours, apprendre... Combien est-on à avoir fait ça? ça se compte sur les doigts de la main.

J'ai quand même passé du bon temps là-bas. Je sais que personne ne se souviendra de moi, ou presque pas, qu'il ne me reste que des souvenirs, qu'il y aura d'autres pas qui viendront effacer les miens, qu'à part un blog, Laëtitia Creysson de 2ème année DGM ne sera plus rien. Je ne suis pas triste. Je suis un peu déçue de l'attitude, du jugement positif ou négatif que tu auras selon la tête que tu as. J'aurais juste espéré que l'ESAC serait différente.